On a vu dans un article précédent qu’il fallait autant que possible éviter de choisir des éléments de sa chaîne haute-fidélité à l’écoute. Mais faute d’autres moyens, il faudra parfois s’y résoudre. Sauf à disposer d’un temps et d’un budget infini qui permettrait de réaliser des tests de tous les appareils dans le confort douillet de son auditorium privé, l’amateur audiophile va devoir affronter les écueils suivants :
- Le peu de fiabilité, voir le caractère franchement folklorique des écoutes tierces telles que celles de la presse écrite ou en ligne et pire même, les avis trouvés sur les réseaux sociaux (1).
- La diversité des caractéristiques acoustiques des lieux où l’on est susceptible de réaliser des écoutes
- La variété des matériels qui fait qu’on a peu de chance de retrouver un minimum de stabilité dans ce qui accompagne l’appareil à évaluer,
- La volatilité de la mémoire auditive
- L’influence considérable des autres sens sur l’ouïe et plus généralement la prise en compte dans l’expérience auditive d’éléments autres qu’acoustique,
- Et globalement les lacunes méthodologiques dans le processus d’évaluation